mercredi 22 août 2012
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Projet de loi emplois avenir
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jeudi 24 septembre 2015
Lettre d’infos EFS N°1 Cher-e-s collègues stagiaires,
vendredi 11 septembre 2015
Bienvenue dans l’académie de Créteil. SUD Education était présent à la rentrée des stagiaires fin juin et fin août. Nous serons à vos côtés sur l’ensemble de l’année, notamment avec cette lettre d’information bi-mensuelle qui vous informe des échéances, de vos droits et des luttes en cours
Audience avec la responsable premier degré de l’ESPE de Bonneuil Sud éducation a rencontré Anne Bernard le lundi 15 juin pour faire le bilan de cette année "transitoire" et préparer la rentrée des futurs Professeurs des écoles stagiaires.
mardi 30 juin 2015
Audience "stagiaires " à la DSDEN du Val de Marne : 17 juin 2015 SUD EDUCATION a rencontré la DASEN du val de marne pour faire le bilan de l’année écoulée et préparer l’accueil des stagiaires à la rentrée 2015
mardi 30 juin 2015
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lundi 21 octobre 2013
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dimanche 9 novembre 2014
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mercredi 5 novembre 2014
Les "emplois d’avenir professeur", une nouvelle génération de précaires ?
Les emplois d’avenir promis par le PS seraient en partie redirigés vers la formation des enseignants. Qu’en penser ?
Le 10 août, le ministère de l’Education nationale a convoqué une séance extraordinaire du Conseil supérieur de l’Education afin de présenter le projet de loi concernant les « emplois d’avenir », une des propositions phares du candidat Hollande.
6000 « emplois d’avenir professeur » (sur les 150 000 « emplois d’avenir » qui devraient être créés d’ici 2014) seraient en effet dévolus au pré-recrutement d’enseignants la première année. Cela permettrait aux étudiants peu argentés de financer partiellement leurs années d’étude en effectuant un travail dans un établissement du secondaire, avec un service évolutif au cours des 3 années du contrat (d’activités périscolaires à la gestion de classe). Mieux que l’existant, donc ?
Certes. Mais mieux que le pire, ce n’est pas vraiment terrible. Et ici on peut constater le manque de volonté politique évident de ce nouveau gouvernement, surtout soucieux de changer le minimum pour que rien ne change :
la mastérisation, dont les syndicats demandaient l’abrogation, est de fait entérinée, après que le ministre Peillon en ait signé les décrets d’application, se substituant à la droit qui a la paternité de cette contre-réforme honnie ;
les trois années de contrat pour les aspirants enseignants, de la L2 au M1, ne correspondent à rien : quid de la LI et du M2 ??? ;
alors que nous demandons un droit, celui de faire des études gratuitement et donc de revenir à une formation rémunérée pour les enseignants, la réponse s’inscrit dans une logique libérale, un contrat précaire destiné à ceux qui n’ont pas les moyens de financer leurs études : les pauvres devront ainsi travailler à mi-temps (pour 900 euros par mois) en plus des cours, sachant que seront privilégiées les habitants des ZUS et des académies déficitaires en candidats.
Nous reviendrons prochainement plus en détail sur ce projet de loi (en pièce jointe). D’ores-et-déjà, nous pouvons constater qu’il se situe dans le cadre d’un aménagement cosmétique du système mis en place par la droite, sans rien changer de fondamental, que l’aide apportée aux catégories populaires est très limitée et représente pour elles un surcroît de travail, qu’il n’y a ici pas rupture mais bien continuité.
