samedi 17 août 2013


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Etat des lieux de la formation à la rentrée 2013


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Lettre d’info EFS numéro 2


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La formation ?

Egalement dans cette rubrique :

Objectif enseignant : état des lieux de la formation
samedi 17 août 2013

La formation en questions... et quelques réponses.


Rentrée 2013 : une formation chaotique
samedi 17 août 2013

L’an dernier Peillon en visite aux stagiaires 2012 leur promettait qu’elles et ils étaient la dernière génération sacrifiée et qu’il rétablirait une formation dès septembre 2013 pour tous les enseignantEs...


Mastérisation : à l’unanimité, zéro pointé
mercredi 15 août 2012

Le bilan de la mastérisation a ceci d’extraordinaire : tout le monde est d’accord, il est négatif.


Quelques pistes pour une vraie formation initiale
mercredi 15 août 2012

En 1989, Jospin affirmait que l’Education était la « première priorité nationale »,
avant de réduire la formation des maîtres de deux à un an. Pour Hollande,
en 2012, l’Education est encore la « première priorité nationale ». Mais la droite
ne lui a rien laissé à supprimer. Alors... si on se mettait à reconstruire ?



Les derniers articles du site

Enseignants fonctionnaires stagiaires : vos droits !
lundi 9 novembre 2015

ESPE Bonneuil : bilan de rentrée des EFS
jeudi 24 septembre 2015

Les organisations syndicales SUD éducation et SNUIPP ont rencontré la responsable du premier degré afin de faire un bilan de la rentrée des EFS

Un bilan mitigé au regard du manque de moyens accordé à l’ESPE pour dispenser une formation et un suivi de qualité.

Lettre d’infos EFS N°1
vendredi 11 septembre 2015

Cher-e-s collègues stagiaires,
Bienvenue dans l’académie de Créteil. SUD Education était présent à la rentrée des stagiaires fin juin et fin août. Nous serons à vos côtés sur l’ensemble de l’année, notamment avec cette lettre d’information bi-mensuelle qui vous informe des échéances, de vos droits et des luttes en cours

Audience avec la responsable premier degré de l’ESPE de Bonneuil
mardi 30 juin 2015

Sud éducation a rencontré Anne Bernard le lundi 15 juin pour faire le bilan de cette année "transitoire" et préparer la rentrée des futurs Professeurs des écoles stagiaires.

Audience "stagiaires " à la DSDEN du Val de Marne : 17 juin 2015
mardi 30 juin 2015

SUD EDUCATION a rencontré la DASEN du val de marne pour faire le bilan de l’année écoulée et préparer l’accueil des stagiaires à la rentrée 2015

Compte rendu audience DASEN Val de Marne

Enseignants en formation : panorama des statuts

Pas moins de 4 statuts différents cette année pour les enseignants en formation. Avec un fil rouge : une formation considérée comme un vivier de précaires.

Etat des lieux de la formation à la rentrée 2013

Cet article est extrait d’Objectif enseignant 2013-2014

2013 : pas d’amélioration... plus de confusion

Hollande et Peillon avaient promis de rétablir une formation progressive des enseignantEs. Ça n’a pas été le cas à la rentrée 2012, le nouveau gouvernement se défaussant sur l’héritage du précédent sans prendre de mesures d’urgences... ça n’est toujours pas le cas un an après : la grande majorité des nouveaux profs et CPE sera en responsabilité, sans observation et pratique accompagnée préalables. Petit tour d’horizon de l’avalanche de statuts destinés à masquer cet état de fait.

Les fonctionnaires-stagiaires admis au concours 2013-1

- La situation

Comme les générations précédentes, également victimes de la réforme Chatel, leur stage sera en responsabilité dès le début de l’année et à temps presque plein :
- dans le primaire, au moins 2 semaines de formation groupée pour touTEs, la situation variant ensuite grandement selon les départements ;
- dans le secondaire, 3 h de décharge pour les PLC et 6 pour les CPE, avec une journée de la semaine libérée pour des formations.
Un suivi est assuré lors de la formation, par un tutorat (rémunéré 2 000 € pour l’année) et par l’inspection qui effectue une visite de titularisation en fin d’année.

- SUD à vos côtés

La décharge de formation est dérisoire dans le 2nd degré (inexistante dans le 1er !) et place les jeunes enseignantEs dans une situation difficile face aux élèves : SUD Éducation
soutiendra les collègues à qui la hiérarchie voudrait imposer des heures supplémentaires, et revendique des périodes
d’observation et de pratique accompagnée avant tout, puis
un stage en responsabilité à 1/3 temps pour une entrée
progressive dans le métier.

L’accompagnement doit être une aide et non une source de pression supplémentaire : il serait inacceptable de ne pas titulariser des collègues mis en difficulté par les modalités de leur année de stage.

Les fonctionnaires-stagiaires admis au concours réservé

- La situation

Les lauréatEs de ces concours seront affectéEs à temps plein, normalement sur leur établissement d’origine, et se verront proposer des formations du PAF en fonction de leur expérience passée. Un tutorat serait envisagé « pour les plus fragiles » sans que ses modalités n’aient été encore définies.

- SUD à vos côtés

Nous revendiquons le bénéfice d’une décharge équivalente à celle des autres stagiaires et l’absence d’heure
supplémentaire. La situation qui leur est faite contribue à l’idée-phare de la mastérisation selon laquelle la formation se fait sur le tas ! Nous dénonçons le fait que le calcul de l’ancienneté n’intègre que les services accomplis « de façon continue » ou « avec une interruption inférieure à 3 mois du fait de l’agent et inférieure à un an dans le cas contraire ». Pire, dans les faits
le reclassement ne peut placer
les intéressés dans une situation avec un traitement « immédiatement supérieur à celui perçu dans l’ancien emploi ».

Ainsi la majorité des collègues se
retrouvent dans la situation initiale...
Un vrai scandale pour des collègues ayant dû repasser des concours alors qu’ils travaillaient, et ce depuis de nombreuses années, pour
l’Éducation nationale !

Les contractuels admissibles au concours 2013-2

- La situation

Devant la pénurie d’enseignantEs, le gouvernement a finalement décidé d’ouvrir un concours supplémentaire, dont les admissibilités ont eu lieu en juin 2013 et les admissions en juin 2014. En plus de préparer les oraux dans le cadre des M2 Enseignement, les admissibles de ces 2e concours 2013 pourront signer un contrat de droit public avec les IA ou les rectorats.

Pour 700 € nets mensuels, elles et ils seront affectés sur des BMP de 5 à 7 h dans le secondaire, voire plus si elles ou ils ont déjà un master ou une expérience d’enseignement, avec possibilité d’heures sup’.
Un suivi est assuré lors de la formation et par un tutorat (rémunéré 400 € pour l’année), les admissibles peuvent se voir proposer des services dans toute l’Île-de-France !

- SUD à vos côtés

Ce dispositif place encore les collègues en situation
d’enseignement sans formation préalable, et
toujours sous la pression du concours. Les postes ASH ne doivent pas être proposés à ces collègues non-préparés. De plus, celles et ceux qui
échoueront à l’oral mais valideront leur M2
viendront grossir les rangs des reçuEs-colléEs, qui constituent un vivier pour les contrats précaires dont l’Éducation nationale abuse. SUD Éducation
revendique la titularisation sans condition des contractuelLEs dont elle utilise le travail.

Les étudiants en contrat « emploi d’avenir professeur »

- La situation

Les étudiantEs de moins de 25 ans, ayant fait au moins 2 ans de scolarité en zone prioritaire, bénéficiant d’une bourse sur critères sociaux, inscritEs en L2, L3 ou M1 et se destinant aux concours de l’enseignement peuvent obtenir d’une commission évaluant leurs résultats universitaires et leur projet professionnel un contrat « emploi d’avenir professeur » (EAP). C’est un contrat de droit privé payé 400 € nets, avec une bourse « de service public » de 217 € cumulables avec la bourse sur critères sociaux.
L’étudiantE s’engage à suivre la formation et à se présenter au concours. Elle ou il indique dans ses vœux le degré d’enseignement et le cadre d’emploi (public ou privé) préférés, mais IA et rectorats ne sont pas tenus de les satisfaire, et peuvent faire des choix différents d’une année sur l’autre.
Elles et ils seront alors recrutéEs par un établissement mutualisateur et affectéEs pour une durée d’un an renouvelable 3 fois (36 mois), dans un établissement fixe pour une durée de base de 12 h hebdomadaire. Cette durée peut être adaptée au cours de l’année (notamment pour s’adapter au calendrier universitaire) jusqu’à un maximum de 17 h 30 certaines semaines. Ces modalités doivent figurer dans le contrat.
Les EAP ont des « fonctions d’appui éducatif » : aide aux devoirs, pratique accompagnée mais PAS de remplacement. Leur suivi est assuré dans le cadre d’un tutorat rémunéré 300 € pour l’année.

- SUD à vos côtés

Lors du débat introduit
précipitamment en août au Conseil supérieur de l’Éducation, SUD Éducation a été seul à déposer des amendements qui proposaient d’élargir le nombre de bénéficiaires sur la base de critères sociaux tout en diminuant la précarité du contrat. Malheureusement ces propositions n’ont pas été retenues par le gouvernement ni par certaines organisations syndicales, nous avons donc dû refuser le dispositif final.
La rémunération oscille entre 617 € et 1086 € si on cumule les 3 sources de revenus. Cette inégalité est déjà problématique, mais les organismes payeurs n’étant pas les mêmes cela génère des retards de paiement. Plutôt que de budgéter un nouveau dispositif pour répondre à la « crise du recrutement », le gouvernement a préféré y affecter une partie des crédits destinés à la création d’emplois aidés, ce qui permet à la fois d’éviter une nouvelle dépense et de diminuer le coût budgétaire des emplois d’avenir (617 € de plus par étudiantE, c’est moins que les 75 % du SMIC que l’État devra financer pour un emploi d’avenir ordinaire). Réservé aux académies et disciplines déficitaires, ce système est inégalitaire et ne constitue pas un vrai prérecrutement. On reste très loin de notre revendication d’un revenu socialisé pour touTEs les jeunes en formation.
Enfin et surtout, ce sont des contrats de droit privé... drôle de façon de faire entrer de futurs collègues dans le service public ! Flexibilité et précarité vont de pair puisque l’affectation peut être modifiée tous les ans. Contrairement à ce que nous demandions, la limite d’age reste fixée à 25 ans : quel avenir en cas de redoublement ou d’échec aux concours ?
Bien entendu, quoique opposés au dispositif, nous restons aux côtés des étudiantEs qui ont dû choisir cette voie pour financer leur études !

SUD Education Créteil est membre
de l'Union syndicale Solidaires
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